Ce mercredi 3 novembre, les editions Albin Michel ont publie le livre Il suffira d’un signe de Jean Bender, ami d’enfance du chanteur Jean-Jacques Goldman. A une telle occasion, il a accepte de repondre a des questions et nous evoque notamment quelques mots sur la relation qu’entretenait l’artiste et sa premiere compagne Catherine Morlet, mere de ses trois aines.

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Plus de 50 ans apres leur rencontre, Jean Bender, ami d’enfance du chanteur Jean-Jacques Goldman, publie a toutes les editions Albin Michel le livre Cela suffira d’un signe votre mercredi 3 novembre. Au fil des pages, il revient dans un amitie, leur rivalite aussi, tout en racontant un histoire personnelle, technique et amoureuse. A l’opportunite de la sortie du livre, ce proche musicien, Afin de qui le compagnon de Nathalie Thu Huong-Lagier veut eviter “le ridicule d’un come-back pitoyable”, a accepte de repondre a les questions.

Jean Bender : “j’esperais rediger le portrait le plus honnete du copain Jean-Jacques Goldman”

Tele-Loisirs : Pourquoi avez-vous decide de rediger ce livre en 2020 ?

Jean Bender : C’est bizarre, hein ? Pourquoi avoir attendu autant de moment afin d’effectuer ce voyage a l’envers ? Deja, j’imagine que je n’ai gui?re vu le temps passer. Et puis, arrives a les ages, 70 balais, on a envie d’effectuer le point. Il y a des tas de choses essentielles qui nous reviennent, tel une telle periode ou j’avais compose avec Jean-Jacques Goldman. J’avais envie de revenir dessus ainsi que sur notre amitie cela personnage. J’en parle souvent avec lui : on revient souvent a nos racines, aux annees 70-80 et le groupe qu’on formait, Les Phalansters, dont nos medias parlent tres minimum. J’avais vraiment l’envie de combler votre lacune. C’est une histoire somme toute ordinaire, d’adolescents qui decouvraient la musique. mais qui le devient moins Lorsque l’on sait votre que Jean-Jacques Goldman reste devenu !

Vous dites meme, dans un message a Jean-Jacques Goldman retranscrit au debut du livre, avoir avis “le besoin” de rediger concernant ce relation.

Oui, le besoin plus que l’envie car je ne savais pas encore quel serait le destin de ce livre ! J’esperais rediger le portrait le plus honnete de votre copain, qui reste devenu ce qu’il est devenu. Et avec rapport a moi aussi ! J’esperais en decoudre un petit peu car j’ai eu rencontres de vos 40 ans seulement votre periode de jalousie : on a galere ensemble, lui bien d’un coup est parti sur une autre voie. J’avais l’impression de ramer ! Meme si, il va falloir etre honnete, je n’avais jamais tous ses talents. [Il rit] Par moments, J’me sentais comme 1 Salieri face a Mozart et ca a ete une periode compliquee. a l’issue de laquelle c’est lui qui m’a rassure ! Vous imaginez ? J’suis jaloux de lui, mais c’est lui qui me rassure ! [Il rit]

Jean Bender concernant Jean-Jacques Goldman : “A l’epoque, je l’ai vraiment deteste”

Des les premieres pages, vous ecrivez au passage avoir “souvent deteste Goldman a force d’oublier votre copain Jean-Jacques”.

Moi, je connais surtout Jean-Jacques ! Lui aussi semble s’i?tre i  chaque fois attache a rester Jean-Jacques et bien plus tout i  l’heure. Goldman, c’est en fera une espece de copain qui possi?de pousse a cote de lui. Il a aussi d’ailleurs forcement ete etonne de devenir la star. A l’epoque, c’etait difficile, j’avais des sentiments partages et je l’ai vraiment deteste. On avait tellement tout partage. Mais bon, ce n’est gui?re mechant de detester quelqu’un : on hait autant qu’on aime.

Quelles paraissent toutes vos relations tout i  l’heure ?

On a nombre communique pour le livre, il m’a enormement encourage. Lui n’etait nullement fait Afin de raconter ca, ainsi, il en a tellement marre de se raconter ! Tout a ete evoque, dans l’integralite des sens.

Jean Bender sur la fond de Pierre Goldman, demi-frere de Jean-Jacques Goldman : “Je sais qu’il n’a pas envie de s’appesantir dessus”

Le livre raconte aussi des episodes douloureux, comme sa fond brutale de son demi-frere Pierre Goldman en 1979.

Je le dis franchement : je sais qu’il n’a jamais envie de s’appesantir dessus. J’ai moi-meme vecu des moments douloureux avec rapport a ca, surtout i  l’instant de le assassinat. Ca ete tres complique pour Jean-Jacques, qui commencait a ce moment-la a avoir du succes. Deja qu’il etait craintif et n’avait jamais envie de se mettre en avant. Ca est en mesure de paraitre indecent de l’aborder.

Indecent, mais vous mentionnez quand meme sur plusieurs pages votre demi-frere.

J’en cause un brin car Jean-Jacques entretenait quand meme des relations intellectuelles avec lui. Mais ca a ete complique pour ses parents, pour son frere Robert, pour sa fille ainee Caroline qui etait deja nee.

Quelle est la chose principale que vous avez apprise l’un de l’autre, durant ce amitie ?

Ce que celui-ci a vraiment inculque, plus que le talent ou la technique musicale, c’est d’etre opiniatre et bosser, travailler, travailler. C’est un veritable leader, un patron, sans vouloir s’imposer, mais il reflechit a bien ! Et il a toujours raison.

Et vous, de ce cote ?

Pas la deconne, parce que c’est 1 gros deconneur lui aussi ! [Il rit] Cela a toujours ses petites blagues en coin, forcement beaucoup de derision. Je ne me suis jamais pose la question, je vais l’appeler pour lui demander ! [Il rit] Peut-etre le fait de debattre de l’ensemble des sujets et pas seulement de musique. On est assez cultives cela n’est nullement pretentieux de le reconnai®tre.

Jean Bender : “Cela voulait rester Jean-Jacques pour sa famille et ses amis”

Dans ce livre, vous parlez egalement de Catherine Morlet, la premiere epouse de Jean-Jacques Goldman. C’est rare, on sait peu de trucs sur cette dernii?re…

Lui est pudique via rapport a ca. Cela separait vraiment sa vie de famille et sa vie de star. Et il ne voulait jamais que ca se melange ! Cela voulait forcement mettre une telle barriere entre Jean-Jacques et Goldman. Et rester Jean-Jacques Afin de sa famille et ses amis. Le succes a fera que celui-ci n’etait nullement souvent a la maison mais il tentait de l’etre le plus possible : des qu’il faisait une emission ou 1 concert, il rentrait immediatement. Jean-Jacques avait connu Catherine Morlet a l’ecole car leurs parents etaient amis. Et il est l’homme d’une seule femme : il est amoureux d’elle et ne voyait qu’elle, contrairement a moi qui etais plus volage ! Je dirais que j’etais legerement plus “normal”. [Il rit] On trouvait ca bizarre : il est deja adulte a l’adolescence. C’est vraiment quelqu’un qui ne s’eparpillait pas. Et ca veut dire beaucoup : si on n’a pas besoin de multiplier nos rencontres, c’est qu’on se connait deja beaucoup soi-meme.

Avez-vous i  nouveau Actuellement des contacts avec Catherine Morlet ?

Non, meme si j’aimerais avoir des nouvelles ! On m’a un temps le petit copain de Brigitte, sa s?ur.